« Les destructions avaient été exécutées non seulement pour empêcher l'usage de la voie ferrée, mais principalement pour opposer à l'ennemi l'obstacle des cours d'eau. Aussi les lignes établies dans les vallées importantes furent-elles l'objet de nombreuses destructions. Dans certains cas, le hachement des ces lignes prit un caractère de catastrophe.
À cet égard, on peut citer :
1° La ligne de Paris à Nancy, dans la vallée de la Marne, coupée entre Paris et Château-Thierry en 10 points ;
2° La ligne de Paris à Reims, dans la vallée de l'Ourcq, coupée entre Trilport et Reims en 22 points. »
LE PONT DE MARY SUR LA MARNE
PK 58.684 de la ligne de PARIS à LONGWY
Deux tabliers métalliques à une voie, poutres latérales basses à âme pleine, trois travées indépendantes de 29 m. 70.
Destruction des deux tabliers de la travée centrale. Les tabliers des travées extrêmes furent déplacés longitudinalement et les extrémités tombèrent sur les berges. La travée de droite est relevée sur camarteaux.