LE RÉSEAU GALICIEN EN 1954 ET LE SERVICE JANVIER - FÉVRIER - MARS 1956

DE MADRID À LA COROGNE

421 k. de Madrid à León, par Venta de Baños. Après León, d'où se détache vers le N. la ligne d'Oviedo, on se dirige vers le S.-O. en suivant, plus au S., la route N. 120 à travers un plat pays d'élevage, jusqu'à l'Orbigo qu'on franchit avant (456 k.) Verguellina, près du pont du Paso honroso. — On remonte le Tuerto, puis on le traverse.

473 k. Astorga (buffet) ; embranchement de la ligne de Plasencia.

Après Astorga commence l'ascension de Montes de León, en remontant la vallée du río Brañuelas, affluent du Tuerto. — 500 k. Brañuelas. On traverse la crête par un petit tunnel, à 1.096 m. d'altitude, puis on descend sur le versant O. de la sierra de Manzanal par de grandes courbes et une succession de 13 tunnels (se placer à gauche). — 512 k. La Granja. La voie descend la vallée du Trémor, sous-affluent du Sil, par un tunnel de 1.035 m (tunnel del Lazo) et une grande boucle hélicoïdale d'environ 5 k. 5 de tour ; — 522 k. Torre, où l'on rejoint la route N. VI. — 530 k. Bembibre  ; on descend la vallée du Boeza ; tunnels. — À droite, jolie vue sur le groupe pittoresque des maisons de Ponferrada, dominées par le vieux château ; on franchit le Sil.

549 k. Ponferrada ; embranchement de la ligne Villablino (62 k. N., en 2h environ) qui remonte la vallée du Sil, à travers la verdoyante région du Bierzo, en suivant la route C. 631.

564 k. Toral de los Vados, embranchement pour (10 k. N.) Villafranca del Bierzo.

On franchit le Burbia, et on longe le Sil à travers les contreforts de la sierra de Aguiar pour entrer en Galice ; 12 tunnels et murs de soutènement considérables sur le flanc des coteaux de (575 k.) Cobas ; pont de 106 m. de long sur le Sil, entre deux tunnels. — On rejoint la route N. 120, d'Orense à Ponferrada.

596 k. El Barco de Valdeorras. — À (608 k.) La Rúa Petín, on prend la direction du N.-O., en suivant les méandres du Sil et la route C. 533. — Après (628 k.) Soldón-Sequeiros, pont sur le Sil, qui disparaît sur une longueur de 377 m. dans un tunnel construit par les Romains pour exploiter l'or déposé dans son lit. — 632 k. San Claudio-Quiroga. On franchit à nouveau le Sil dont on s'éloigne vers le N. pour remonter la vallée du Lor ; nombreux tunnels et murs de soutènement, la voie traversant un pays très accidenté et pittoresque (mines de fer).

659 k. Monforte de Lemos (buffet), embranchement de la ligne de Vigo.

La voie, suivant la route C. 546, de Monforte à Lugo, s'élève et remonte vers le N. du Cabe que l'on franchit ; puis rampes, tranchées ; 5 tunnels, dont le dernier, de 1.865 m., à 604 m. d'altitude. — On redescend dans la vallée du Sarria.

694 k. Sarria. — On débouche dans la vallée du Miño et on rejoint la route N. VI.

730 k. Lugo. La voie croise le Miño et remonte son affluent, le río Parga. — 780 k. Guitiriz, petite station thermale. — La voie contourne et franchit une ligne de hauteurs avant de descendre dans la vallée du Mandeo qu'elle franchit.

796 k. Curtis ; auto-correo (poste) pour (64 k.) Santiago de Compostela.

823 k. Betanzos, embranchement pour (43 k. N. en 1 h. par autorail) El Ferrol del Caudillo, la ligne suivant d'assez près la route.

On descend la vallée du Mero. — 835 k. Cambre. — Pont sur le Mero, à l'extrémité de la baie de la Corogne. On longe la mer (belle vue à droite).

845 k. La Corogne.

DE LA COROGNE À VIGO

178 k. S. en 4 h. 15 par le rapide, en 6 h. environ par l'omnibus  trajet très pittoresque dans la seconde moitié du parcours. Départ de la gare de Santiago, au S.-O. de la ville. — On suit à peu près la route N. 550, de la Corogne à Tuy qu'on laisse plus à l'E. ; nombreux ponts sur les petits affluents de la rive droite du Tambre. — 55 k. Oroso-Villacid. On franchit la Tambre. — 74 k. Santiago de Compostela(gare de Cornes, à 1 k. 5 environ au S.-O. de la ville).

On suit de près la route N. 550, et l'on franchit l'Ulla entre (96 k.) Padrón et (98 k.) Puente Cesures, puis longe l'estuaire du fleuve (belle vue à droite) jusqu'à (116 k.) Villagarcía de Arosa, gare desservant Carril, centre d'excursions autour de la ría de Arosa. — S'éloignant de la côte, la voie se dirige vers l'E. — Après (128 k.) Santa María de Portas, qui dessert Caldas de Reyes, on descend vers le S. en suivant de nouveau la route.

148 k. Pontevedra (buffet) ; la gare est située entre la ville et le port. — On laisse à gauche Puente Sampayo, et l'on franchit le Oitaven ; à droite s'ouvre le fond de la ría de Vigo (très belle vue). — Plusieurs tunnels ; en contrebas, île de San Simón. — On franchit le vallon de Redondela sur un viaduc métallique.

167 k. Redondela, embranchement de la ligne de Madrid à Vigo (voir ci-dessous). — Au delà du tunnel de Portela, merveilleux panorama sur la baie de Vigo et la ville étagée sur la rive S.

178 k. Vigo.

DE VIGO À MONFORTE ET MADRID

837 k., en 20 h. environ par l'express 1^re-2^e, voitures directes et wagons-lits pour Madrid et Barcelone ; en 24 h environ par le correo, avec wagons-lits de León à Madrid. — 12 k. de Vigo à Redondela, embranchement de Santiago à la Corogne (voir ci-dessus en sens inverse). — Viaduc au-dessus d'un quartier de Redondela. —  Tunnel courbe (1.000 m.). — On suit la route N. 550.

37 k. Guillarey, bifurcation pour Tuy et (45 k. S., en 1 h. environ) Valença do Minho (Porto).

On remonte la rive droite du Miño qui forme la frontière entre l'Espagne et le Portugal auquel appartient la rive gauche. — 42k. Caldelas de Tuy ; sources azotées, chlorurées, sodiques et sulfureuses. — Le pays est charmant : un peu après Caldelas, tour féodale carrée couverte de lierre ; au milieu du fleuve, île rocheuse, plantée d'arbustes. — Pont sur le Tea. — 50 k. Salvatierra de Miño, où l'on redescend pour (21 k. N. ; autobus) Mondariz ; à droite, en Portugal, sur les pentes d'un joli vallon, petite place forte de Monçâo. — Plusieurs stations et nombreux petits tunnels. — La petite place forte portugaise de Melgaço domine la rive gauche du Miño. — Après (78 k.) Pousa, le Barja se jette à droite dans le Miño par une belle cascade dans les gorges dites les Passes de San Gregorio. — Les deux rives de la rivière sont maintenant espagnoles. — 105 k. Ribadavia, où l'on rejoint la route N. 120 de Vigo à Orense.

132 k. Orense. — La voie continue à remonter la rive droite du Miño jusqu'à (150 k.) Los Peares en suivant la route C. 546, d'Orense à Monforte, puis remonte le Sil jusqu'à (158 k.) San Esteban et ensuite le Cabe qu'elle franchit avant de s'engager (série de tunnels) dans le défilé de las Gargantas.

178 k. Monforte de Lemos (buffet), bifurcation pour Lugo et La Corogne.